Nathalie LACRAMPE le 19 mai 2022
2018 - 2021
Ecole doctorale
ED 536 Agrosciences et Sciences - Avignon
Résumé de la thèse
La défense des plantes contre leurs bioagresseurs repose sur un ensemble de réponses physiologiques assez bien identifiées. Cependant, dans les interactions n’aboutissant pas à une résistance totale de la plante hôte, le lien entre l’intensité des différentes réponses, la dynamique de leur mise en place et l’efficacité de la défense est encore largement méconnu. L’objet de la thèse est de caractériser les conditions de l’activation d’une défense efficace, se traduisant par une réduction des symptômes observés. Une approche couplant une analyse métabolomique ciblée à une modélisation des réseaux métaboliques impliqués dans la défense est proposée, appliquée à l’interaction entre la tomate et le champignon nécrotrophe Botrytis cinerea. Des symptômes d’intensités variables seront générés par une modulation des ressources azotées disponibles pour la plante. L’analyse de l’évolution des flux métaboliques dans les différentes conditions devrait permettre de mieux hiérarchiser les voies de réponses nécessaires pour une résistance accrue des plantes. En outre, l’identification des conditions métaboliques pré-infection favorables à une défense efficace devrait contribuer au développement de méthodes de pilotage agronomique du statut métabolique des plantes, pour lutter de manière durable contre les bioagresseurs.
Lieu d'étude
U Avignon
Mots clés
Tomate (Solanum lycopersicum), Botrytis cinerea, Défense, Métabolomique, Modélisation de flux.
Encadrement
Directeur de Thèse :
Raphaël LUGAN - U Avignon (UMR QUALISUD)
Nadia BERTIN - INRA PSH
Encadrants :
Raphaël LUGAN - U Avignon (UMR QUALISUD)
Félicie LAURI - U Avignon (UMR QUALISUD)
Financement de la thèse
SFR Tersys - Bourse MERI