Olivier VERNE

Résumé de la thèse

Les procédés d’agglomération humide consistent à associer des grains par l’intermédiaire d’un liquide de mouillage. Ils sont largement utilisés dans de nombreux secteurs industriels (agro-alimentaire, pharmaceutique, agro-fournitures…) et les technologies utilisées se caractérisent par une production de populations d’agglomérats qui présentent une forte dispersion de tailles, de formes et de texture. Cette forte dispersion de caractéristiques est un inconvénient important pour les industriels souhaitant une standardisation des produits agglomérés.

Ce sujet de thèse s’inscrit dans un contexte de régularisation des propriétés des produits agglomérés en termes de distribution des qualités morpho-granulométriques, de la texture, de gradients, tout en minimisant les coûts énergétiques de production. Le procédé d’agglomération proposé est innovant et a été imaginé et conçu à l’échelle pilote. Il est basé sur l’utilisation de gouttes comme volume réactionnel, ce qui conditionne l’évolution des processus de transferts de masse, d’énergie et réactionnels, à la l’échelle caractéristique des grains.

La thèse s’articule autour (i) d’un volet expérimental conduisant à valider le concept d’agglomération unitaire avec des milieux modèles puis des poudres et milieux granulaires plus concrets et (ii) un volet modélisation pour de décrire les dynamiques de formation des agglomérats et fournir les éléments nécessaires au dimensionnement du procédé.